etrange

Publié le par trader cac 40

ardi 3 novembre,

Loyds Banking Group a proposé des titres obligataires innovants.

La banque britannique fait partie des établissements soutenus massivement par Londres durant la crise financière. Pour sortir de la nasse, et éviter de devoir demander encore plus d'aide à l'Etat (qui détient déjà 43 % de son capital), Lloyds a donc lancé d'un côté une augmentation de capital classique quoique record de 13,5 milliards de livres (15 milliards d'euros) ; de l'autre, une offre d'échange sur de la dette hybride pour 7,5 milliards de livres. C'est là que se trouve la nouveauté. Cinquante-deux souches sont concernées, qui représentent un total de 14,6 milliards de livres sterling, dont la moitié libellée en sterling, un bon quart en euros, 16 % en dollars et le solde en yens.


Il ne s'agit pas d'obligations "classiques" mais de titres représentant de la dette subordonnée assimilable à des fonds propres. L'originalité de l'opération réside dans la nature des titres qui sont proposés aux investisseurs, les ECN (Enhanced Capital Notes) ou "obligations à capital amélioré". Pour comprendre l'intérêt de ces ECN, il faut rappeler les caractéristiques des titres concernés par l'échange. Les 52 obligations sont perpétuelles, une bonne raison pour les assimiler à du capital. Cependant, l'émetteur dispose d'une option de rachat, en général au bout de dix ans. L'investisseur considèr



e donc qu'il achète des obligations à dix ans. Mais ce n'est qu'une option. Ces 52 lignes sont par ailleurs concernées par les décisions de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a estimé assez logiquement que les banques aidées par les Etats ne devaient pas utiliser ces aides pour rémunérer leurs fonds propres, c'est-à-dire le capital qu'il soit sous forme d'action ou de dette subordonnée. Elle s'apprête à demander, via les régulateurs locaux, une suspension de deux ans du paiement des coupons sur cette dette.


Les ECN, après discussion avec la BCE, ne seront pas concernés et leur maturité définie. Ils seront considérés comme des fonds propres car convertis d'office en actions ordinaires si le niveau des fonds propres de Lloyds tombe en dessous de 5 %. Et pour vaincre les dernières réticences, l'émetteur a prévu un "sweetener", un petit geste, qui se traduit par une prime de 1 % à 2 % selon les titres. Isabelle Ehrhart
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